Tout à coup, la prote s'ouvrit sans plus attendre, sauf que la colocataire se dévoila pas, du moins pas tout de suite. Une valise en cuir alla tabasser le mur au-dessus du lit libre et atterit sur le matelas, suivi de sa congénère. Niana entra enfin sans plus de cérémonie, balançant son sac à dos au sol. Évidemment, comment ne pas remarquer cette intrue, qui ne parlait pas, malgré ses impolitesses et son air constamment préoccuppée. Enlevant la valise inconnue de son lit, elle s'y assit et ouvrit ses affaires sans même se présenter.
Un regard impossible à oublier en comptant ouvertement son vert émeraude d'une plaine noyée de joyaus brillant d'éclats somptueusement dorés. Une couette sur le côté, bouffée de boucles d'un mauve profond étincelant d'argent tel son teint d'un hâle d'envie. Sa tenue, elle par contre, surprenait. Sur son ventre un corsais de cuir noir faisait ressortir ses formes délicieuses, un chandail rayé noir et blanc ouvrant en un décolleté aguichant, longeant en des manche fines reliées à ses index, dont les longs ongles noirs efrayaient. Les lacets croisés du corsais conduisant à un collant noir et orange fluo, le mince tissu allongeaient ses jambes divinement, chaussée de bottes d'ébène.
Puis, baladant ses yeux de jade aux tendances rosées sur les lieux brièvement, elle ouvrit le tout, qui délivra une vue tout aussi étonnante. Passant de livres vierges ou remplie aux tissus exquis, l'âme originale d'une couturière s,y déamrquait promptement. Prenant un crayon au hasard, elle fixa le mur d'un rouge agressant et ne s'y gêna aucunement de commencer un grand dessin. Chacune son coin, pensait-elle...Sortant également des chef d'oeuvre littéraire, elle remplit sa table de nuit en le temps de le dire, cette artiste semblait réellement explorer chaque chose d'une curiosité dévorante, surtout qu'elle ne s'essait jamais de bouger. Un pot rempli de pierres précieuses, évoquant la présence du satin et de la soie, elle n'exposait rien d,autre que son art. Ni photo ou trophée, révélant uen vie entièrement vide. Décidant de prendre son portable, Niana le prit sans broncher en se penchant, pianota quelques secondes sur le clavier pour afficher des codes verts sur un fond noir et reprendre la tâche ardue de remplir ce mur aussi désert que sa pauvre existence...