Retrouvailles mouvementées( PV Niana)

Un après-midi ensoleillé s'annonçait plutôt bien, compte tenu du fait que le dernier cours d'Enrike portait sur l'histoire de la musique, qui fut d'un ennui mortel.

L'italien gisait sur un rocher, étendu de tout son long à regarder le ciel en croquant une pomme, peu intéressé par ce qui se passait autour de lui. Il avait envie de flemmarder avant d'aller manger un bout en ville. Ça faisait une semaine qu'il n'avait pas entendu parler de son père et à vrai dire, ça faisait son affaire.

Les jours passaient lentement et le jeune homme cicatrisait son coeur un peu plus chaques jours, bien qu'il songeait toujours à Niana, cela ne lui faisait pas aussi mal qu'au début. Il l'avait soigneusement évité depuis un moment et le temps avait fait son oeuvre.

Il avait entendu parler d'un concours quelconque qui se déroulerait bientôt et ça l'intéressait, en plus, il était à pauffiner une chanson donc son emploi du temps était bien remplie. Il avait enregistré une démo et était plutôt content du résultat.

Si Enrike crut bel et bien éviter Niana, il dut illusionner sa présence lui courant après, puisque même sa chambre n'avait cueilli sa présence dernièrement. l'unique endroit où elle se dissimula fut un espace clos de tous, évitant même ses cours, l'amnésique ne craignait pourtant pas la rage de ses professeurs, connaissant l'état de la petite. Son regard d'un mauve irisé restant impassible, les étoiles azurées s'y innondant, malgré l'océan sombre au creux de ses pupilles d'un bleu taciturne. Un pantalon noir cerné d'une ceinture cloutée accompagné d'une longue veste n'avantageant que ses formes gracieuses, mais dont les gestes témoignaient de rimes désordonnées. Les cheveux remontés en un chignon manqué pour démontrer son visage parsemé de mèches aussi obscure que l'ébène, contrasté d'une chevelure d'un mauve quasi féerique. La jeune Gamma vit Enrike, s'arrêta, se retourna pour partir, mais...un sentiment irréversible l'épris, de même qu'à vingt mètres de lui, la belle gémit en resserant l'emprise de sa main fine sur son sac à dos évidemment noir.

Soudain, ses bottes en cuir ne génêrent plus ses pas aisés par une émotion plus claire, terrible et imprévisible que sa propre personalité. La jeune fille dériva dans sa direction, une ombre menaçante faisant démarquer une ligne d'un rouge vif sur sa joue droite et des larmes de sang dessinées sur la gauche. Sa main enkystée sur son sac, sa voix s'éleva, mélodieuse et harmonieuse, mais brisé d'une chose indescriptible avec les mots, car elle ne parlerait qu'une seule fois:

-Tu peux me détester de toute les parcelles de ton âme, mais je t'aime et tu dois savoir la vérité. Je ne te demandes rien, sauf de m'écouter un instant. Je ne le dirai qu'une seule fois, alors libre à toi de croire mes dires, qui sont depuis six mois, ma vie.

Puis, l'amnésique ouvrit brusquement son sac et le renversa aux côtés d'Enrike. Des feuilles compilant des analyses et des prescriptions de tant de docteurs, que l'on pourrait n'en nommer, des médicaments spécifiés pour être dangereux, créant de la dépendance et contenant d'innombrables drogues s'ensuivant. Le tout occuppant désormais l'espace entre eux, elle enleva son bracelet médical et le lança sur le ventre du jeune homme. En fines lettres gravées se lisait un numéro d'assurance-maladie, le nom de Niana et le mot en ittallique signifiant sa maladie. Amnesia, mot anglais de l'amnésie, elle soupira de rage et débuta le fardeau, le tourment et le récit de son unique secret:

-De tout les cas d'amnésie résidant sur Terre, je fus le seul contredisant tous les préceptes et les symptômes de ce fléau. Je suis l'unique à m'avoir rappelé mon prénom et mon nom sans le autre souvenir. Les médias ont filmée ma tenttive de suicide en directe en me nommant l'ange de la mort pour ma voix fort belle, disaient-ils, certes je n'en pense rien. Je ne me rappelle que du feu immergeant dans cet immeuble et dévorant ma conscience peu à peu, ma peau calcinée par la chaleur et l'acier froid de ma civière. J'eus toute la pitié des gens, tellement que j'en suis désormais dégoûtée...D'ailleurs, il demeure facile de me repérer, quand on a vu cette stupide nouvelle, qui fut presque un drame, parce que, selon le gouvernement, je n'existe pas en ce monde. Ma naissane ne figure nulle part, tel la trace quelconque d'une famille ou d'un lien lointain! En conclusion, je suis un fantôme, qui ne vit que depuis six mois. En plus, de ne connaître presque rien à la vie, je serai en meilleure position d'expliquer une théorie de Nostradamus, que de dire si le bleu au-dessus de ma tête est ce qu'on appelle un ciel. Personnellement, je crois que cet un océan...Évidemment, mon état intéressa les plus expérimentés et les plus riches, donc je fus traité, comme un animaux de laboratoire durant tout ce temps, qui me parut interminable. J'ai leur ai dis que la drogue, les analyses, les ''tests'' et toutes leurs tortures n'avaient rien fait, sauf que mes cauchemars me révèlèrent un souvenir encore plus horrible, que mon séjour dans l'hôpital!

Un silence se posa, son visage impassible se releva, son regard se dévoilait d'une brillance si pure, que le dout du mensonge n'en était que blashpème pour leur tristesse, outre elle ne savait si celui-ci était tout simplement parti à son approche. Niana s'obligea pourtant à céder ses barrières pour délivrer cette monstruosité:

-Tu seras certainement le premier et le dernier à entendre ma honte, mais tu mérites de savoir pourquoi, devant toi, je suis terrifiée. J'avais environ neuf ans, j'étais encore dans un feu, mais encore si immense, que mon coeur d'enfant n'éprouvait qu'une peur incontestée envers lui. Devant moi, je voyais un homme et une femme de bonnes allures gémir de blessures atroces, pendant qu'il me lançait une arme noire, lourde et froide. Je ressentais un amour sans limite pour eux, que je les aimes encore à ce jour et pourtant...Ils n'avaient pas de réciprocité de leur part...

Elle sentit son oeur se fendre encore plus, sa voix se brisa, mais poursuivit le songe encore:

-Ils me demandèrent de les tuer pour leur éviter l'évidence de la police. Je sentais encore les coups de la veille avoir lacérer la chair de mon dos de ses coups de fouet, ses coups colorer mon corps d'os et cette femme me tirer les cheveux, mais je les aimais...Alors, il me dit ses adieux de la sorte: Normalement, je te nommes Nia ou esclave, mais en ce soir tragique, je vais te proférer le titre de Victime. Retiens notre enseignement de l'amour, Victime, la souffrance est ta vie, la mort ta seule amie, puisque tous les gens meurent près de toi, le désespoir ton avenir et cette émotion tendre ne fera que du mal davantage autour de toi, comme notre mort sera ta faute. Sur ce, je t'ordonnes de nous tuer. J'ai hésité, il m'a lancé une roche à la figure avec ses dernières forces en m'hurlant d'obéir. Alors, j-je fis...ce qu'il demandait. Au travers de mes songes, je t'ai entendu dire ''Amor''...Justement, je t'aime et si la réciprocité fait ce qu'ils ont dit...Je ne veux pas que tu meurs ou que tu souffres, comme je leur ai fait subir cette chose...Finalement, je porte bien mon surnom...

Termina une voix triste et remplie d'une culpabilité sans bornes. La jeune Gamma sentit de l'eau couler de ses yeux arcs-en-ciels, une main vint cueillir une larme sur sa joue, elle sentait sa voix comprimée dans sa gorge hurler autant que son coeur mort. Niana regarda instinctivement le ciel en cherchant les nuages d'une pluie et trembla en pensant que le liquide salé provenait de son regard.

Se relevant légèrement, Enrike se figea comme un bloc de glace quand Niana arriva et commença à lui parler. Sa faim disparut aussitôt et il laissa tomber sa pomme directement dans une poubelle pas loin du rocher.

Plus le récit de la belle avançait, plus il comprenait son agissement récent avec lui mais il demeura de marbre jusqu'à la moitié de son histoire, puis, au fur et à mesure qu'elle lui divulgua qu'elle l'aimait mais qu'elle avait peur qu'il ne meurt parce que tout ceux qu'elle aimait mourraient, il tiqua et la regarda droit dans les yeux, pour lui indiquer que cela était impossible.

- Ça n'est pas parce qu'on aime quelqu'un qu'elle va mourrir! Laisses-moi te dire une chose... Si tu ne me parles plus jamais mais que tu continues de m'aimer quand même, qu'est-ce que ça changerait qu'on soit ensembles? Dans les deux cas tu m'aimes non? Dailleurs en sachant tout ça, j'aurais bien plus de chances de mourrir que si tu revenais à la raison et qu'on retournait ensembles! Premièrement je serais triste à mourrir, deuxièmement je deviendrais lunatique et ne ferais plus attention à rien. À défaut que ce soit mon corps qui meurt, ce serait mon âme.

Il se tut et se mit à regarder ailleurs, pour éviter de pleurer comme une mauviette. Une minute passa puis il poursuivit.

- Ça n'a pas de sens... De un, je ne te ferai jamais de mal au contraire et de deux...La police ne me court pas après! Je ne suis pas tes parents. Je sais que les gens ne t'ont pas fait de cadeaux dans ta vie mais il faut que tu comprennes que les gens ne sont pas tous comme ça. Il y a des gens bien. J'oses croire que j'en fais partie! Tu es venue m'expliquer tout ça et tu comptais faire quoi après? Me laisser encore tout seul? Te laisser continuer à avoir mal toute ta vie? Bon sang! Nous ne sommes pas Roméo et Juliette et personne ne nous empêchent d'être ensembles à part toi!

Il n'avait pas l'intention de céder d'un pouce. Il voulait qu'elle sache qu'il ne lui arriverait rien, ni à lui, ni à elle. Même que leur vie serait plus douce si ils étaient ensembles. Ses yeux sombres le devenaient d'avantage à mesure qu'il débitait tout ce qu'il avait sur le coeur. Bon dieu qu'il pouvait l'aimer! Il ne suffisait que d'une phrase pour que ce cauchemard finisse : Je t'aime et je veux qu'on soit ensembles.

Les yeux débordant de larmes, elle se figea lorsqu'il planta son regard dans le sien, mais se détourna par après. Plus l'italien parlait, plus Niana se sentait accablée. Dépossédée de sa force, elle se sentait démunie au point de ne plus respirer, certes un souffle lent et répétitif se percevait sous sa poitrine.

La voie lactée s'étendait avec une ampleur infinie dans ce regard magique, comblé de ses pupilles divisés en un regroupement de petites étoiles irisés, tandis que des ondes d'émeraude traversait l'eau sombre de ceux-ci en entraînant des maelstroms d'azur. Des cercles d'or s'entremêlant pour discerner ses iris d'un argent pâlement mauve du feu excentrique comblant le blanc de ses yeux. En bordure du noir compatissant au crayon pour les cerner, les étoiles rosées naissaient dans ses yeux pour vivre sur sa joue et mourir avec le vent.

-Quand ai-je dit que je voulais te quitter encore? Je suis venue, parce que j'ai compris mon erreur...J'ai bien des défauts, mais je ne suis pas une menteuse. Plutôt me trancher les veines et mourir, que de mentir et surtout te mentir. Comprends que je découvre encore la vie et que je n'agis pas toujours avec sens. J'ai bien cru qu'on respirait dans l'eau et que le feu ne brûlait pas!

Elle se tut, ses larmes ne s'arrêtant plus, car la belle se rendait compte de sa propre stupidité.

-Mon amnésie me rend aveugle, mais mon esprit demeure assez clair pour que j'aies honte et je m'excuse de t'avoir fait ça...Je jure de ne jamais refaire ça, certes n'as-tu jamais pensé que je pouvais me lever un matin et t'avoir oublié?

Niana prit un souffle lent pour aérer ses esprits, alors qu'elle tourna sur elle-même en essuyant du bout de sa manche ses joues ruisselantes de petites gouttes si claires, qu'elles en étaient cristallines. Dans son dos, sur sa nuque, se lisait la même chose que sur son bracelet. On l'avait donc tatoué, comme une bête de foire? Elle se retourna, des mèches reluisant d'or retombant en boucles autour de son fin visage.

-Ces gens n'étaient pas mes parents...

Un sanglot s'étouffa dans sa gorge, la belle pleurait donc réellement. La véracité du mauve de ses yeux, elle croisa ses bras en posant une main innocente sur son coeur, qui lui faisait autant mal qu'un million de dagues dans ses côtes.

-Tu oses croire que je te compare à eux! Je ne suis pas si stupide quand même! Je sais que tu es différent d'eux! Je t'aime et je veux qu'on soit ensemble, sinon je ne serais pas revenue vers toi! Enrike...

Du tissu noir, elle sentait le liquide chaud couler un peu, sa main resserra son emprise sur son coeur, Niana avait l'impression de mourir en voyant ses yeux sombres.

Elle pleurait. Maintenant c'était lui qui s'en voulait. Il en avait assez des drames et il n'allait certainement pas en ajouter en continuant de râler.

Enrike se leva donc et, comme elle était de dos, il la prit par la taille et l'enserra doucement pour poser son visage dans le creux de son cou, sentant à nouveau l'odeur incomparable de sa chevelure je jaie.

- Nini... C'est bon tout est oublié. Tu m'as manqué tu sais?

Amor...Allait-il pouvoir un jour le lui redire? C'est ce qu'il ressentait pour elle mais si ce mot lui faisait mal à quoi bon le dire? Comment allait-il pouvoir lui démontrer ses sentiments alors? Par les gestes voyons! Beh oui, à ce que je saches il avait toujours ses mains! XD

- Tournes-toi je dois te montrer quelquechose...

Il y avait bien songé pendant leur rupture l'italien! Et oui, il avait tellement réfléchit qu'il en avait toujours mal au crâne. Le jeune homme lâcha la taille de sa douce et porta ses mains à son cou ( à lui) pour en retirer une chaîne en or blanc possédant une amulette où était gravé en latin qui voulait dire à peu près ceci : Mon amour est sans cire.

Bien entendu c'était un code. Peut-être lui dirait-il un jour ce que cela signifiait. Peut-être tout de suite si elle le demandait.

Il lui passa au cou et pour la première fois depuis des jours, il sourit.

- En fait, je l'avais fait faire il y a longtemps. Pour l'offrir à celle qui me volerait mon coeur.

Niana ferma les yeux, profondément, comme pour s'éloigner de ce monde trop souffrant pour elle et vivre aussi librement que le vent, mais l'emprise d'Enrike la retint. Elle sursauta, tel une première étreinte en laissant sa main effleurer ses cheveux. Il dit des paroles rassurantes, réconfortantes, mais les larmes ne cesseraient de couler en ce jour...

-Je n'ai guère l'intention d'oublier quoi que ce soit...Surtout, si il s'agit de toi...Je n'ai pas songé que je te manquais, parce que je n'étais pas en état de...

Soudainement, l'amant de son coeur la libéra de son enlacement, tandis qu'elle savourait son odeur de..., la sensation de..., l'émotion de...cet homme, qui se dessinait en contours magnifiqueemnt indescriptibles pour ses propres critères de ses allégories. Sentant ses mains attacher un collier, elle le regarda et ses yeux mauves se posèrent sur elle. Techniquement, c'était le premier cadeau qu'on lui donnait de totue sa vie et une larme scintillante brisa sa joue droite. Essuyant ce vestige fort du passé, la belle scruta cette pierre, puis le visage de Son bel Enrike.

-Qu'est-ce que cela signifie? demanda-t-elle en retenant une de ses mains presque timidement.

- Ah...Alors tu es curieuse? Cela veut dire : Mon amour est sans cire. C'est un code... Dans l'antiquité, lorsqu'un sculpteur faisait une erreur, il ajoutait de la cire, pour cacher les imperfections. Lorsqu'une oeuvre était parfaite, on disait d'elle qu'elle était ' sans cire '. Comme les mots sans cire en latin se dit : sine cera, on l'attribua après à sincerus, qui veut dire sincère mais je préfères dire sans cire, car pour moi, ce que je ressens pour toi est parfait.

Les yeux remplis d'étoiles, à la fois de l'avoir retrouvé et aussi d'avoir pu lui donner le symbole de son amour, il la reprit contre lui et l'emmena de façon à ce qu'ils s'asseoient.

Notre Enrike était quelqu'un de très romantique. Il rêvait de l'amour parfait depuis sa jeunesse et en portant cette pierre sur lui, ça lui donnait l'espoir qu'un jour il le trouverait.

Même si leurs coeurs fut brisés, maintenant il recolleraient les morceaux ensembles, preuve que rien n'était impossible, qu'ils pouvaient passer à travers tout. Il était apaisé et content. Son année finirait par être bien au bout du compte. Il y aurait sûrement bien des frictions entre les confréries mais il aurait toujours Niana, du moin il y croyait très fort.

Le ciel étant toujorus aussi magnifique, la belle se laissa choir au sol près de lui, dans ses bras. Ses bras, qui l'entouraient encore une fois en atténuant toute peine, en faisant taire les souffrances du passé ou les souvenirs effacés remontant à la surface lisse, calme de sa mémoire triomphalement pleine et vide de sa tête. Un baiser s'imprima sur le chemin délicieux séparant son visage et son cou, pendant qu'elle y blottissait sa tête amoureusement.

-Amor... répéta-t-elle en souriant.

Il pouvait sentir son souffle lent, mais son coeur hurlant sans cesse ce sentiment. La culpabilité la rongeant en silence, Niana regarda ses yeux sombres ruisselant d'étoiles, tel ses joues, plus tôt, s'innondaient de larmes. Du cachemire vêtissant la douceur, la belle semblait proche de lui, mais au fond de ses yeux d'or, des voiles de peine se percevaient. D'un blanc fantômatique, le mauve s'écoula tel une chute d'azur au sein de ses iris magiques, pendant que le blanc valsait avec l'intransigeance de l'argent.

-Entre deux lueurs, je t'ai aperçu,
Nimbe sur mes ténèbres, j'ai cru,
Roussir sous tes flammes divines,
Infusée de ma douleur maligne,
Karrat de mon coeur, ton emblème,
Emphatique, éternelle, je t'aime.

Sur ses mots étranges, la jeune Gamma embrassa furtivement son amoureux dans un sourire mystérieux, avant de retrouver l'iode ennivrante qu'elle s'inventait de son cou.

- D'un simple baiser, tu panses la plaie qui infligeait mon coeur d'une douleur attroce. laissa échapper Enrike en releva le visage de sa bellissima à l'aide de son index, ne perdant pas de temps pour renouveller l'expérience du baiser.

- Nous n'allons pas rester là, sur ce rocher alors que nous pourrions profiter d'un endroit plus douillet, qu'en penses-tu? Je proposes un endroit digne d'une ode à l'amour parfait et je connais le chemin qui nous y mènera rapidement...

Et oui! Il ne manquait certe pas d'idées et cette fin de journée ne se terminerait sûrement pas sur une note terne. Au contraire, il comptait lui offrir la crème. Ce qui équivalait le plus à sa beauté et à tout son être ensorcelant.

- Et cette fois, je te laisserai même dormir demain matin autant que tu voudras! Si évidemment tu veux ne pas me quitter pour les heures à suivre.Personnellement, je ne te laisserait partir pour rien au monde. Je ne veut voir que toi!

Ils allaient s'évader de l'université et aller plus loin sur l'îles. Il la quitta quelques minutes pour faire un court appel à l'endroit précis où il souhaitait l'emmener pour quelques trucs à régler et revint rapidement vers elle, un air triomphant au visage.

- Je n'attend plus que ton approbation mon ange et tout sera d'une féérie parfaite!

Niana écouta son amorueux en fixant le ciel d'un air songeur, une main pressant le pansement de son ventre, caché du noir de sa veste. Il parlait de partir, certainement heureux de la retrouver, le charme de ses mots la comblaient, même plus que leurs caresses échangées. En sa présence, elle avait l'impression de pouvoir soulever la terre, mais sans lui un vide atroce surplombait ses inquiétudes de paroles acerbes.

-Tu m'intrigues, Αγάπη... susurra-t-elle en retrouvant gentilment ses bras.

Prenant un temps de décision, plutôt faire une lente transition entre la solitude et la possibilité évidente d'un entourage, elle sourit pour enserrer sa taille contre la sienne, ses yeux mauves se brumant d'un frimas étrange...certes son état pathologique disparut, tandis qu'elle offrait un nouveau baiser à son amant.

-Je te suivrais jusqu'au bout du monde si il le faut!

Termina la jolie Niana, sa capuche noire laissant vaguer quelques boucles au hasard, des mèches mauves ou rouges s'y percevant de grâce en noyant son cou de sa chevelure abondante, tout en cachant celui-ci tel ses bras. Éclairant enfin son point de vue déjà prévisible, Niana caressa tendrement sa joue en prenant sa main, la sienne était dangereusement froide, mais son expression tirant l'ironie et la passion abolissait n'importe quel doute.

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